17 mars 2014 0 8498 Vues

ILADS: La fin du déni aux USA ?

The Vermont legislature just passed Lyme bill H123, which acknowledges the severity of chronic Lyme disease, the role of co-infections in chronic illness, and the need for individualized treatment according to ILADS guidelines.

The bill also contains language that protects health care practitioners from disciplinary action from the Vermont board of medical practice for diagnosing and treating tick-borne diseases according to ILADS guidelines, allowing practitioners to treat according to their best clinical judgement. This is a huge political step forward, and Vermont now joins a growing number of other states who have passed doctor protection laws. The passage of this bill is in accordance with a recent CDC study showing that over 50% of physicians in the United States diagnose and treat Lyme disease according to ILADS guidelines, not IDSA guidelines.
Lyme disease is increasingly widespread in Vermont and has become endemic in the State, contributing to rising health care costs and disability. I have personally seen many Vermonters who had to leave their state to get treated for tick-borne infections because of their physicians fear of reprisal from medical boards. I testified in front of the Vermont Senate and House last year on this bill, and presented the science behind the diagnosis and treatment of Lyme and associated tick-borne infections . I applaud the Vermont legislature for taking the time to understand the science behind the illness, and helping patients get the care that they so desperately need. The bill unanimously passed 140 to 0.

http://www.leg.state.vt.us/docs/2014/journal/HJ140311.pdf#page=6

 

La Législature du Vermont vient d’entériner  le projet de Loi H123 sur la maladie de Lyme.  Ce projet reconnaît la gravité de la maladie de Lyme chronique , le rôle de co-infections dans la maladie chronique , et la nécessité d’un traitement individualisé selon  les lignes directrices  de l’ILADS.

Le projet de Loi contient également des termes visant à protéger les praticiens de santé des mesures disciplinaires demandées par le Conseil de l’Ordre du Vermont , de par leur pratiques diagnostiques et thérapeutiques basées sur les propositions de l’ILADS et relatives aux maladies vectorielles à tiques. Ainsi les thérapeutes peuvent désormais soigner en se prévalant de leur meilleur diagnostic clinique

C’est une énorme avancée politique, et le Vermont se joint maintenant à un nombre croissant d’autres Etats  qui ont adopté des lois de protection des médecins. L’adoption de ce projet de Loi est conforme à une récente étude des CDC montrant que 50 % des médecins aux États-Unis diagnostiquent et traitent la maladie de Lyme selon les lignes directrices de l’ILADS,  et non  celles de l’IDSA .
La maladie de Lyme est de plus en plus répandue dans le Vermont et est devenue endémique dans l’État, contribuant à une hausse des coûts de soins de santé mais aussi à des handicaps. J’ai personnellement rencontré de nombreux habitants du Vermont qui ont dû quitter leur Etat afin d’être traités pour des infections transmises par les tiques  – leurs médecins  craignant des représailles de la part du Conseil de l’Ordre. J’ai témoigné devant le Sénat du Vermont et la Chambre l’année dernière sur ce projet de Loi , et présenté des éléments scientifiques validant le diagnostic et le traitement de la maladie de Lyme et les maladies vectorielles à tiques . Je félicite la Législature du Vermont d’avoir pris le temps de comprendre l’aspect scientifique lié à cette maladie, et d’aider les patients à obtenir les soins dont ils ont si désespérément besoin. Le projet de Loi a été adopté à l’unanimité (140-0) .

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