Alerte sanitaire : courrier de LSF à toutes les ARS de FRANCE
Communiqué de LSF : le 8/1/16
Suite à la réunion du 23 novembre à l’ARS Alsace, LSF attend une réponse écrite au courrier, considéré comme hors sujet ce jour-là, mais qui a été finalement transmis à leur DG (ci-joint) ; nous avons décidé de transmettre ce même courrier à toutes les ARS de France, accompagné de la lettre ci-jointe.
Chaque agence de santé représente la Ministre, une élue en charge de la santé de tous les Français ; donc chaque citoyen, malade, victime du déni médical que nous connaissons tous, est en droit de l’interpeller, de même que chaque malade, dont les droits aux soins sont bafoués, est potentiellement un lanceur d’alerte qui travaille dans l’intérêt général. Il est donc en droit d’interpeller les responsables de la santé publique.
C’est pourquoi nous invitons chaque malade, quelle que soit son appartenance associative, que nous respectons, à soutenir cette démarche en écrivant à l’ARS de son secteur. Nous faire taire en nous demandant d’enlever leurs adresses sur notre site, de même nous demander de faire cesser l’envoi de mails de malades comme c’est le cas en Alsace, est indigne : ces organismes et ces adresses sont publics. Les personnels de ces structures sont des fonctionnaires au service du public.
http://www.ars.sante.fr/Deux-grandes-missions.89789.0.html
Leur devoir est d’entendre les associations de malades et tous les citoyens qui les saisissent de problèmes relevant de la santé publique.
Ne baissons pas les bras ! A vos claviers ! Et bonne année à tous !
Solidairement vôtre
Marie-Claude Perrin, pour le bureau de LSF
Nos échanges avec l’Agence Régionale de Santé Rhône-Alpes
- Le 22 septembre dernier, LSF, informée par M. Bernard Accoyer de la diffusion d’une plaquette « d’information » sur la borréliose de Lyme à destination du public et des professionnels de santé en Rhône-Alpes, interpellait l’ARS en ces termes :
Malheureusement, cette information s’appuie encore sur les recommandations du consensus de 2006 en matière de test et de traitement ; lequel est contesté par une large partie de la communauté médicale et scientifique en France et à l’étranger.
La démarche diagnostique en deux temps (Western Blot seulement si Elisa négatif) que vous préconisez est catastrophique pour les malades, dont la moitié environ passe à côté du diagnostic, et propre à aggraver la pandémie en cours, que le Pr Montagnier, Prix Nobel, a mise en évidence depuis longtemps.
Et ce en contradiction avec les observations, voire les préconisations du Haut Conseil de la Santé Publique (rapport demandé par la Ministre et paru en décembre 2014). A quoi bon demander un rapport s’il n’est pas pris en compte pour la mise en œuvre de l’information sur le terrain ?
A quoi bon annoncer une évaluation des tests (annonce faite aux associations le 24 juin à la DG de la Santé !) dont les résultats sont attendus en 2016 ?
A notre grande surprise, vous vous appuyez également sur l’association France Lyme ? (…)
Au nom des malades consternés, j’ose espérer qu’une rectification sera faite très vite. (…)