Communiqué de LSF : la propagande du CNR prête à être diffusée à tous les biologistes et cliniciens !
- Le 23 novembre, les associations étaient conviées à un groupe de travail par l’ARS Alsace, en présence notamment du Pr Hansmann et du Pr Christmann, Président de la Conférence de consensus de 2006 ; il faut noter l’absence du Pr Jauhlac, responsable du laboratoire de bactériologie qui comprend le CNR (Centre National de Référence sur la Borrelia) , à qui nous devons le maintien du protocole de détection en usage (1 Elisa ; 2 Western Blot de confirmation si Elisa négatif) aux conséquences désastreuses, faut-il le rappeler ?
- Voir la lettre préalable que LSF a adressée à l’ARS et aux membres du CNR, qui a obtenu une fin de non-recevoir.
- TÉLÉCHARGEZ : LSF- Lettre à l’ARS
- Lire le compte rendu par LSF de cette réunion pourtant annoncée comme une réunion d’ « échanges » avec les associations.
TÉLÉCHARGEZ : le déni continue CR 23 nov 2015
- L’ARS Rhône Alpes confirme par des réponses écrites à la présidente de LSF et aux adhérents qui l’ont saisie que les plaquettes éditées à destination du public et des professionnels de santé ont été validées par le Pr Jauhlac.
Elle mentionne que celui-ci « fait état en outre d’un projet de communication national, à destination des professionnels de santé (cliniciens et biologistes), en cours d’élaboration par le CNR et la Direction Générale de la Santé. Ces plaquettes sont en train d’être validées par un large nombre de sociétés savantes médicales françaises avant leur diffusion ».
Voir le guide de prévention / la tique, la repérer et s’en protéger http://www.ars.rhonealpes.sante.fr/Les-tiques-Maladie-de-Lyme.139503.0.html
et la copie du guide de prise en charge destiné aux professionnels de santé intitulé :
La Borréliose de Lyme – Diagnostic et prise en charge
TÉLÉCHARGEZ : information-ARS-Rhône Alpes
ces plaquettes de l’ARS Rhône Alpes qui pourraient servir de matrice à toutes les ARS de France ! C’est donc le consensus de soins de 2006 et le protocole de détection « Jauhlac » qui s’imposerait partout auprès du public, des biologistes et des médecins : c’est ainsi -ironie de l’histoire- que risque d’être mis en œuvre « l’amendement Khirouni » obtenu de haute lutte, si les associations de malades laissaient faire ou pire, collaboraient !
LSF réfléchit à la riposte qui s’impose ; merci à vous tous, chers adhérents ou non, de nous faire part de vos suggestions pour la poursuite de ce combat âpre et inégal ! A très bientôt.
Marie-Claude Perrin, pour l’équipe de LSF
