Les dangers d’une médecine autoritaire
Chère amie, cher ami,
Notre prochaine conférence porte sur le thème : « Les dangers d’une médecine autoritaire. »
La conférence aura lieu à Namur le 29 Novembre 2013 au Palais des Congrès (1 place des armes, Namur) à 19h30. Nous l’organisons avec l’association Initiative Citoyenne.
Nos conférenciers sont le Dr Nicole Delépine (www.nicoledelepine.fr), pédiatre oncologue qui propose un traitement personnalisé du cancer, le Dr Edouard Broussalian, homéopathe et ardent défenseur de l’homéopathie et le Docteur Didier Tarte, spécialiste des vaccins. J’espère que vous serez nombreux à venir ! Cet événement devrait être à la fois fascinant et fondateur.
Informations et inscriptions ici.
Ce sujet essentiel est aussi complexe. Je vous propose ci-après quelques observations et pistes de réflexion en guise d’introduction à l’événement dont nous publierons les actes par ailleurs.
Un système légitime ?
C’est là le paradoxe. Nous sommes prisonniers d’un système de santé qui est – ou a longtemps été – légitime. Au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, la France gaullienne et les social-démocraties européennes en construction saluaient l’émergence de systèmes de santé solidaires, efficaces et modernes. Le système de santé est ainsi devenu un élément central du pacte social : en France, les principes de gratuité et d’universalité de la médecine associés à l’excellente réputation des hôpitaux et des médecins dans le monde ont créé un mythe qui a longtemps été une fierté nationale.
Indéniablement, la médecine occidentale a connu des succès retentissants comme les antibiotiques et a développé une médecine d’urgence très efficace. Ces succès ont permis aux autorités de santé guidées par quelques grands laboratoires d’accentuer leur mainmise sur les médecins grâce à différents outils : la formation, l’Ordre des médecins, les conférences de consensus et les autorités de santé (voir notre article sur le sujet ici).
Mais force est de constater que le traitement des maladies chroniques est souvent un échec et qu’il n’existe pas de véritable politique de la prévention en Europe. Les milliards d’euros dépensés dans la lutte contre le cancer n’ont pas fait reculer la maladie et les traitements existants sont lourds, douloureux, coûteux et non satisfaisants. Pire, la plupart des alternatives aux dogmes officiels sont réprimées soit par la radiation de l’Ordre – temporaire ou définitive – des médecins qui les proposent, soit par la chasse aux sorcières menée à l’encontre des professionnels de la santé qui les portent. Les attaques répétées à l’encontre des herboristes en sont le meilleur exemple. La vérité, c’est que l’inefficacité et le coût du système rognent sa légitimité et plus il se sent menacé, plus il sort les griffes.
Faire accepter la diversité
Il est grand temps que nous réformions nos systèmes de santé en Europe en y intégrant d’autres approches que le « médicalement correct ». Pourquoi, par exemple, ne verrions-nous pas la reconnaissance de la tradition, le remboursement de la phytothérapie ou la mise en valeur de l’importance du sport et de la nutrition dans la prévention des cancers ? Quand acceptera-t-on l’idée d’une médecine personnalisée comme celle proposée par le Dr Delépine, moins dépendante de traitements industrialisés, certes, mais plus respectueuse des patients ?
Pourquoi refuse-t-on de faire confiance aux médecins que le système lui-même a formés ?
Pour un médecin, ne pas accepter de suivre la doxa, c’est risquer d’être mis au ban de sa profession. Est-ce acceptable ? Pour une famille, ne pas accepter tous les vaccins non obligatoires (19 en France), c’est se voir interdire l’accès aux crèches et aux écoles pour ses enfants. Est-ce raisonnable ? Quand un citoyen consomme des produits naturels – même prescrits par un médecin – il paye deux fois pour sa santé : pour lui directement, pour les autres par ses impôts. Est-ce juste ?
Y’a-t-il un espoir docteur ?
Peut-on espérer réformer ce système ? Pierre Lance, avec sa verve habituelle, à propos des découvertes de Linus Pauling sur la vitamine C souligne la difficulté en ces termes :
« Les voyez-vous [les pontifes et les cancérologues] abandonner du jour au lendemain leurs dogmes et leurs certitudes, jeter à la décharge municipale leurs appareils sophistiqués de radiothérapie et aux orties leurs protocoles compliqués de chimiothérapies, qu’ils peaufinent et perfectionnent depuis des lustres avec une conscience professionnelle digne de tous les éloges ? »
François Mitterrand avait promis, lors de sa campagne présidentielle en 1981, de supprimer l’Ordre des médecins. Mais la proposition de réforme a été vite rangée. Cela ne l’empêcha pas d’avoir recours aux produits de Mirko Beljanski tandis que ce dernier était traduit en justice par l’Ordre des médecins ! Par la suite, le chercheur qui avait développé un traitement contre le cancer sans effet secondaire a été attaqué de toutes parts jusqu’à sa mort sans que les ministres successifs de la Santé – de tous bords – ne bougent le petit doigt, alors qu’ils reconnaissaient la valeur des travaux de Beljanski.
Cet exemple parmi d’autres montre qu’il faut exercer une pression constante sur les responsables si nous voulons que les choses changent : des pétitions, des marches, des procès… Bref, tous les moyens de contestation possibles.
Mais c’est aussi en changeant nos comportements que nous aurons des résultats. Si nous n’acceptions pas les statines proposées abusivement par les laboratoires pharmaceutiques, ces derniers ne réaliseraient pas 1 milliard d’euros de bénéfice par an sur un médicament qui réduit le cholestérol mais pas le risque de maladies cardiovasculaires ! En définitive, la clé du système est dans le remboursement. Nous sommes encore trop nombreux à choisir nos traitements et nos modes de vie en fonction du prix qu’ils nous coûtent et non du bien qu’ils nous font. Et rappelons que les produits naturels n’étant pas brevetés, ils coûtent en réalité moins cher que les médicaments chimiques, même si, c’est vrai, ils font vivre et mourir moins de personnes !
Alors venez nombreux à Namur le 29 novembre prochain pour notre conférence sur « Les dangers d’une médecine autoritaire », inscrivez-vous et vos proches dès aujourd’hui en vous rendant ici (lien cliquable). Plus nous serons nombreux mieux nous ferons entendre notre voix.
Bien cordialement,
Augustin de Livois
PS : Le Dr Isabelle Graulich et Catherine Godisiabois, nutritionniste, donnent une conférence sur le thème : « L’alimentation est primordiale pour la pré-conception et durant toute la grossesse, ainsi que pour le nourrisson. » Lieu: Centre Froidmont, chemin du Meunier 38, 1330 Rixensart Téléphone: 02 653 02 01 Tarif: Prévente 8 € – sur place 10 € Public : à partir de 14 ans Internet: Informations et réservations ici.
(1) Pierre Lance, Savants Maudits Chercheurs Exclus, Tome 2, Editions Guy Trédaniel, 2005, Chapitre sur Linus Pauling, p. 51