Lyme sans Frontières : le combat ne fait que commencer Première marche de protestation sur les rives du lac de Gérardmer
Gérardmer info
Publié le 28 mai 2016
Manque de fiabilité des tests de dépistage, manque de suivi des malades, manque de prévention sur les territoires les plus touchés, la maladie de Lyme commence à faire très mal et il est grand temps de se mobiliser.
Marie-Claude Perrin, présidente de Lyme sans Frontières
C’était en effet une grande première en perle des Vosges où l’association « Lyme sans Frontières » organisait une marche sur l’esplanade du lac dans le cadre de la journée de protestation internationale contre les maladies vectorielles à tiques, le « Lyme Protest » . Précisons tout d’abord que cette association d’envergure nationale est fortement implantée dans les Vosges et dans le secteur Nord-Est qui est l’un des plus touchés par ce type de maladies et notamment celle de Lyme. Une maladie encore considérée comme rare en France où l’on tarde, semble-t-il, à prendre le problème à bras-le-corps, voire au sérieux. C’est en tout cas l’avis des manifestants du jour.
« Le premier test de dépistage, le test Élisa, n’est pas fiable à 50%, la quasi-totalité du corps médical le reconnaît désormais. Il revient une fois sur deux négatif sur des personnes qui sont pourtant positives. Et ensuite, il n’y a pas de test de confirmation. Il y a vraiment un sous-diagnostique de la maladie. Les malades ne sont souvent pas pris en charge car c’est une vraie galère de trouver des médecins compétents en la matière. Ils sont généralement peu formés sur cette maladie et ceux qui cherchent à approfondir leurs connaissances sur le sujet, proposer des solutions, peuvent être inquiétés par l’ordre des médecins et la Caisse d’Assurance Maladie. Il y a une vraie chasse aux sorcières ! Des médecins sont même menacés d’être suspendus » , explique la présidente de Lyme Sans Frontières ,Marie-Claude Perrin.
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